Mise au point ce jeudi après-midi entre le Préfet de l’Hérault et les maires des communes de la Métropole (ainsi que 7 autres villes concernées par les mesures annoncées par le Président de la République ce mercredi 14 octobre 2020). Le couvre-feu, principale mesure mise en place à partir du samedi 17 octobre à minuit, a fait l’objet de nombreuses questions des édiles notamment de Jean-Luc MEISSONNIER, soucieux des finances publiques.
À partir de ce samedi 17 octobre minuit, les Baillarguois ne pourront plus circuler et ce jusqu’à 6h (sauf dérogation) dans les rues de la ville tout comme les autres habitants des 31 communes de la Métropole de Montpellier ainsi que les villes de Montarnaud, Mauguio, Palavas-les-Flots, Teyran, Saint-Aunès, Saint-Clément-de-Rivière et de Saint-Gély-du-Fesc rajoutées par le Préfet. Face à la propagation du Covid-19 avec un taux d’incidence de près de 5 fois supérieur au seuil d’alerte (ce qui en fait l’un des taux les plus élevés de France), Jacques Witkowski, Préfet de l’Hérault, est revenu ce jeudi 15 octobre sur ces nouvelles mesures par visioconférence face aux maires concernés.
Le Maire de Baillargues a saisi l’occasion pour rappeler au représentant de l’État « tous les efforts demandés aux Maires en cette période de crise sanitaire sans qu’aucune aide ne soit apportée directement à ceux-ci. Nous nous retrouvons au quotidien en prise directe avec celles et ceux qui rencontrent des difficultés majeures face à toutes ces interdictions, que je comprends par ailleurs. Mais quand il s’agit de débloquer des millions pour aider l’économie française, aides que j’approuve, il ne faut pas oublier que ceux qui sont en première ligne face aux personnes en difficultés, ce sont nous, les Maires. Alors si les instances parisiennes comptent sur notre soutien pour les aider dans la gestion de cette crise, ce qui est le quotidien des Maires je le précise, il faudrait aussi que ces mêmes instances reviennent sur ces dotations globales de fonctionnement et les adapter car la recentralisation les a réduites à peau de chagrin».
Avec un état d’urgence qui entrera à nouveau en vigueur à partir du 17 octobre, le couvre-feu sera donc activé ce jour même à minuit pour une durée minimale de 4 semaines et pourrait être prolongé jusqu’au 1er décembre si le taux d’incidence de contamination n’était pas revenu en deçà du seuil d’alerte.
Il est donc rappeler à tou.te.s qu’il est important de respecter les gestes barrières (lavage de mains régulier, pas d’embrassade, port du masque).